Aurillac 2023 - partie 1
- benoitcombet
- 17 sept. 2023
- 2 min de lecture
Pas loin d'un mois après cette escapade, retour sur ce moment. Côté artiste.
Une consécration pour moi de jouer dans un cadre réunissant jusqu'à 120 000 festivaliers. A mon niveau j'y contribue.
Un cadre splendide pour jouer, malgré un accès qui se mérite. Là-haut nous sommes à l'ombre, entourés de verdure. Avec les autres artistes qui occupent le lieu règne une entraide. Ainsi, nous nous retrouvons et faisons connaissance deux jours avant. Puis le lendemain, veille du festival, nous organisons une communication et une signalétique commune. Sur les quatre jours nous essayons de venir mutuellement nous voir.
Intimidant, c'est certain. Parmi les compagnies peu d'amateurs. Peu de monde en solitaire d'ailleurs. L'organisation et la communication s'en ressentent. Mais qu'importe. Les enjeux aussi sont différents. Malgré mes craintes le public est au rendez-vous: Nasreddine ou les âneries d'un sage est un spectacle presque intimiste. Chaque jour une à deux dizaines de personnes viennent s'en imprégner. Pour moi c'est déjà une réussite. Si le chapeau reste vide (il ne m'aura pas permis de payer l'aller-retour...) les échanges sont amplement plus signifiants. Pour moi qui n'ai pas à en vivre.
Je suis frappé aussi par les loges, trop habitué au conte de rue. Je n'en ai pas de photos, par respect pour ces corps. Une émulation collective s'en dégage. Regards et paroles de soutien, répétitions et échauffements, décors et accessoires en sont les ingrédients.
J'en sors les poches plus vides, le ventre plein, de nouveaux accessoires de jeu et non pas un mais deux spectacles en tête. Qui évolueront chacun à leur rythme. Et je ramène de ce périple une BD et quelques photos que je réserve pour un prochain épisode.
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